J'ai souvent flirté avec l'abandon, l'envie de baisser les bras.
C'est surtout cette sensation de vide intérieur, d'acharnement qui m'a fait t'en vouloir. Frustration, déception, peine. Tout un champ lexical qui sonne le glas d'un passage mélancolique sur terre.
Tu es cruel ! Tu sais. Méchante, sans pitié. Dépourvu de sentiments.
J'ai tenté plusieurs fois de te demander pourquoi tant d'acharnement; sur des individus que tu portes. Tu les portes d'abord neuf mois à travers le centre du monde (la femme) puis dans le cercle versatile de l'humanité. Ohw, que Nenni ! Aucune réponse. Pourtant, nous te côtoyons au quotidien. Pourtant, nous sommes tellement proches, que nous nous confondons à toi. Nous te portons, nous te humons, nous ne formons qu'un avec toi. Mais, hélas !
Pourquoi nous infliger pareil tumultes, si tu as lutté; vents et marrées, tempêtes et ouragans, volcans et séismes pour que nous gagnons notre place sur cette terre. Si, tu as lutté avortement et stérilité, homosexualité et pédophilie. Pourquoi ?
Une explication plausible est que tu es un combat. La vie est un combat! Et tu nous laisses le monde pour en découdre. De 1000 manières, comme nous le souhaitons. Pourvu que nous prenons le dessus. Mais, aucune victoire n'est acquise sans combat, aucun peuple n'est libre sans révolte. Aucun problème n'est résolu sans souffrance.
En 1989 le monde vie une profonde mutation, le mur de Berlin cède. Elle qui, était infranchissable comme tu veux te présenter à nous aujourd’hui. Oui ! Le mur céda. Non pas parce qu'il était fatigué de séparer des familles, fatigué d'infliger des souffrances mais parce que la population allemande a décidé de se révolter, de se rebeller contre la gangrène qui les tenait captif.
Il était un temps où le pouvoir sud-africain était infranchissable, insensible face à la désolation et aux cris d'effroi du peuple noir qui y vivait. Par toutes les peines sont passées les sud-africain. Mais un homme, Nelson Mandela s'est levé et a décidé de se rebeller contre ce pouvoir, il a décidé de l'affronter. Des années plus tard les barrières d'un pouvoir excursionniste sont tombées.
Depuis lors, j'ai décidé de De me rebeller contre toi. De te tenir tête, quand tu m'infliges toute la misère du monde, de te faire souffrir en me révoltant. Et avoir le dessus sur toutes les situations que tu me présenteras.
Ainsi, je n'irai plus à ton rythme. Mais tu t’en iras à mon rythme.
"Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu`à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s`en emparent" Matthieu, 11:12
