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  • By Emmanuel AB

Waoh, Elles sont si impressionnantes?


Je suis particulièrement sensible à la lutte pour les droits de la femme. Parce que je suis convaincu, les femmes méritent d’être sur le même pied d’égalité que les hommes (elles ont autant de cogito que nous les hommes). Elles méritent de pouvoir avoir le libre choix de leur acte (excision, mariage forcé et autre).

Parce que je crois que l’égalité des chances entre hommes et femmes peut propulser les femmes de la société ivoirienne, et parce que ce 08 mars est un jour particulier pour cette lutte j’ai décidé de parler de deux femmes qui m'ont marquées au cours de mon jeune parcours par leur potentiel intellectuel, leur abnégation et souvent le leadership dont elles faisaient part. Je dirais dans quelle circonstance on s’est rencontré et comment aujourd’hui encore je tremble d’admiration devant tant de qualité.


Il était une fois (sourire).

Je mourais d’envie de commencer par cette formule. Parce qu’à la vérité, cette mini histoire à bien commencé un jour, une fois.

Cette fois, c’était dans une ambiance froide, de guerre ; de guerre froide.

En classe de TleD, nous sommes au cours d’Histoire. Nous sommes sur la leçon la plus longue de l’année : LA BIPOLARISATION. Et c’est dans cette ambiance que la classe s’est scindée en deux.

D’un côté les communistes, composés de sept gars SUR-motivés à surpasser le reste de la classe et d’un autre coté le reste de la classe qu’on appelait les capitalistes, en analogie avec le cours de bipolarisation qui était en train d’être dispensé.

Dans ce décor, on assiste à une démonstration de force des sept gars SUR-motivés (communistes). Tellement la domination était énorme, tellement ils étaient surs d’aligner les sept premières place du classement.

C’était sans compter sur une super woman. Elle, nous tenait la dragée haute. Elle, fit échouer notre plan. Et bien sûre, Elle, c’est Ollah Aicha Sékongo



Sous son aspect drôle et amusant, Elle dégage assez de bienveillance et d’audace. Elle en veut plus. De plus en plus.

Ces heures qu’on passait quelques fois après les cours à bosser pour préparer le concours de l’ENSEA me revient encore en mémoire. D’ailleurs, le courage avec lequel tu t’es jeté sur ce concours et la détermination que tu y m’étais m’ont fait réaliser une certaine forme d’abnégation chez toi. Mieux une faculté énorme de résilience.

Quant après le baccalauréat nos chemins se séparaient, j’intégrais l’INP-HB et toi l’ISTC pour disais-tu t’imposer dans le domaine de la communication audio-visuel. J’en suis convaincu, tu y parviendras.



Quant à elle, Je la voyais le plus souvent de loin. Mais il arrivait que ça soit aussi de près. Je versais un « Bonjour » tout court, quand la distance entre nos deux corps se rétrécissait. De loin, elle était reconnaissable. Tant sa démarche était singulière.

Même de loin, sa sympathie transparaissait. Nul ne pouvait en douter : « Salut poto », d’une assurance hors du commun, d’une générosité et d’une sincérité elle lançait systématiquement ce groupe de mot quand elle apercevait un condisciple.

Puis à sa demande j’ai rejoint son staff (présidence AECAE) pour n’apporter qu’une maigre contribution : les sondages. (J’en ris encore aujourd’hui quand mes sondages te donnaient gagnante à coup sûr et qu’au finale notre équipe a pris la deuxième place).



Elle, c'est Maurelle MAHI

Ensuite j’ai observé avec admiration le leadership et l’intelligence dont tu faisais part dans la gestion de l’association (AECAE). La chose n’était pas aisé tant il y avait d’humeur à gérer. C’est une des causes pour lesquelles, dans cette cité universitaire, entre les galeries et les gazons, je m’interrogeais : mais d’où lui vient toute cette force, LA MAURELLE.

L’année suivante j’ai eu la chance d’apprendre à tes cotés puisqu’on dirigeait ensemble le club promo assurance.

Je n’ai même pas eu le temps de parler de l’intellect qui bouillonne en toi. Mais ça tout le monde le sait déjà.



Ces deux profils ne sont qu’un maigre aperçu de ces jeunes filles brillantes et talentueuses que j’ai croisées tout au long de mon parcours.

Parce que je crois qu’elles sont nombreuses à disposer de tels potentiels, je crois que le rayonnement de notre pays peut passer par elle. Je crois surtout qu’elles ont plus de rôles à jouer dans la politique et dans la vie sociale.

Parce que je crois qu’il y a beaucoup de Aicha et de Maurelle qui n’attendent qu’une libération. Je crois aussi que toutes les filles ont leur place à l’école.

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