top of page
  • By Emmanuel AB

Pourquoi les emprisonner!


Dans ces ruelles sombres, ces patères encombrés et ces anarchiques allées ; je me sentais déboussolé. Brisé ! Comme si quelque chose clochait. Comme si, cette société avait engendré un monstre. L’avait fabriqué de toute pièce, Puis en a pris conscience qu’il fallait s’en débarrasser.


Dans ces rues-là, je marchais ! Corps desserré, regard hagard, avide et réclamant un combat.

Ma plume n’attendait que ça ! Un combat ! Elle, qui s’embrase au moindre tare de la société. Elle qui voulait changer le monde ; Comme si, c’en était possible.




Dans ces quartiers, où, les nouvelles vont plus vite que les TGV ; J’entendis l’histoire de ce monsieur.

Ce monsieur, qui à chaque occasion ne manquait point de poser cette question : Pourquoi les emprisonner ?


« Mais diantre ! Pourquoi les emprisonner ? » D’une voix rocailleuse, d’une force surnaturelle et d’un point excellemment formé s’écria-t-il ; avant de jeter toute la force que contenait ce point sur ce large pupitre qui se tenait devant lui.

Pétri de colère, il était. Bouillonnant d’amertume, constatons-t-on. Et revendiquant cette cause ; Entendons-t-on.

Tout ce champ lexical, exprimant : colère et déception, Peine et mécontentement n’était en réalité rien face à toute cette vague d’émotion qui l’entre-déchirait.

« Encore ! Mais pourquoi les emprisonner ? Pourquoi les confiner dans cette case où ils ne pourront que regarder de loin tout le bonheur que la vie avait à leur offrir » poursuivait-il.


Pourtant, ce matin-là ; La joie se lisait sur son visage. C’était probablement dû au doux baiser et au magnifique câlin qu’il reçut de sa splendide femme, quand il l’a déposa à son service avant d’emprunter lui aussi le chemin du boulot.

Quand il rentre dans l’entreprise qu’il dirige ce même matin, cette joie le suit. Il se faufile alors de département en département afin de saluer tous ces collaborateurs.


« waoh DG ! Vous êtes en pleine forme ce matin ! » Lui lança le directeur financier, quand il passait saluer toute l’équipe de cette direction.

« Oui, il existe des jours comme ça. Profitez-en » il répondit. Puis il regagna son bureau afin d’évacuer le travail quotidien.


C’est quelques heures après avoir regagné son bureau que cette colère s’empara de de lui.

En signe de colère, son costume, trois pièces, qu’il était ; ne résistait point à toute cette tergiversation à l’annonce de cette nouvelle. Il s’est littéralement amoché, ce costume.

Tant ces cris de désolation étaient énormes, tant ces cris sorties du bureau et alerta d’abord sa secrétaire et ensuite le bureau de son adjoint ; Le directeur général adjoint.

Tous deux, se ruaient immédiatement vers leur patron. Et en chœur, lui demanda : « Mais qu’est-ce qu’il y a Monsieur ? » La première réponse qui sorti de sa bouche était « Mais pourquoi les emprisonner ? Les enfermer dans cette case pour qu’ils soient empêchés de faire du bien autour d’eux ? Mais Pourquoi ? »

Avant de leur dire qu’il venait d’apprendre la disparition du petit Bouba (on se rappelle tous de cette histoire en février 2018), assassiné au large de la perle des lagunes (Abidjan).


petit bouba victime de crime rituel en février 2018
petit bouba victime de crime rituel en février 2018

Sa secrétaire marqua un arrêt et plaça deux mots. « Mais ! Monsieur ! ». Elle n’en revenait pas de voir son patron dépité de la sorte. En plus pour un garçon qu’il ne connaissait pas. Elle était habituée à le voir solide, dure, rigide, ne dégager aucune émotion. Mais là………Elle n’en croyait pas ces yeux.

Il voyait dans le regard de ces collaborateurs, des expressions étonnées de sa réaction. Il se calma et s’adressa à eux cette fois ci « Trouvez-vous normal qu’on emprisonne ce gosse ? Qu’on le réduise à rester dans cette boite pour quelle que raison que ce soit ! Qui sait ! Qui sait ! Sais-tu qui je suis ? Je n’accepterais point cela. Sais-tu qui je suis ? »


Dépité, larmes coulant, presque….. Il les explique sa mésaventure. Ce triste épisode de sa vie, qu’il cache secrètement, telle la fortune de Apargon.


Ce triste épisode s’était déroulé quand il était plus petit. 4 ans environ ! Il fut tout proche de connaitre le même sort que Bouba et tous ces milliers d’enfants innocents victimes de crimes rituels en tous genres mais il échappa à son bourreau.


Epris d’émotion, ces deux collaborateurs se teint devant leur responsable, se consola, embrassa à grand le corps ce combat qu’il trouvait juste de mener et surtout compris la question « Pourquoi les emprisonner ? ». C’était certainement parce que ces gosses comme tous les autres sont peut-être des futurs chefs d’entreprise, des leaders de demain, des gens qui ferons bouger la société Africaine.


Les Oreilles grandes ouvertes à écouter l’histoire de ce monsieur, ma plume pris cause pour les crimes rituels.


C’était à moi d’observer que cette misère moral prend le pas sur la raison.

A moi de regarder cette société et de lui demander : Quelle place accordez-vous aux enfants ?


quelle place accordez vous à ces enfants si innocents, ces enfants si inconscients, ces enfants si pures. ces enfants, dont la société nourrit un grand espoir

A moi, d’être ce relais, et de demander à tous ceux qui commettent ces cimes: Pourquoi emprisonner ces enfants ? Pourquoi les empêcher d’avoir accès à tout ce bonheur qui les guette ?


dites nous ce que vous voyez, en fixant droit dans les yeux cette petite fille


A moi, de leur demander………..POURQUOI ?

70 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

By Emmanuel AB

bottom of page