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  • By Emmanuel AB

La musique et moi, là où tout à commencé: le choix de mon instrument.


Vrai semblablement, si on m’avait dit un jour que je m’engagerais en musique, Ma réponse serait sans doute, un ramassis plein de quolibets et de sarcasme.

Quolibets, qui, apparaissaient à l’époque comme une réaction rationnelle au vu des quelques chaînons de mon quotidien : tu as une voix pas agréable ; on me disait. Le rythme et toi ca fait deux ! Et plus tard mon maître me le répétait « jouer un instrument c’est faire ressortir ce qui est en soi et le transmettre dans l’instrument, tu es trop calme ! Que pourras-tu bien faire ressortir sur des chants chauds ? »

Cependant, les conditions de mon entrée à la musique restent encore des plus accidentelles, avec assez de mal entendu….bizarre. Encore plus bizarre, fut l’amour avec lequel je l’ai porté une fois la découverte fit, de l’iceberg (musique). La Banquise d’où provient cet iceberg restant encore à découvrir.

Aussi, impérieux est-il à ce stade du récit de souligner que pratiquer la musique ne m’intéressait ni de prés ni de loin……

C’est alors qu’un besoin d’instrumentistes, formés pour l’école dimanche nait. C’est de là que tout partait. Un dimanche comme tous autres un moniteur lança un appel qui en substance réclamait toutes personnes désireuses de servir Dieu au travers d’instruments de musique.

Ma réaction après cet appel fut des plus normal : « j’ai d’autre objectif à atteindre, ça ne m’intéresse pas ! »

Mais le hic dans ce désintérêt, c’est que mon pote était lui intéressé. Ce pote avec qui je passe mes journées ; avec qui le matin, au réveil on se retrouve, on cotise pour déjeuner, on traîne au quartier, l’après midi on fait un tour à l’Église, on cueille les mangues et goyaves de la cours, on joue au football. En claire, ce pote avec qui je passe mes journées.

Alors, son emploi du temps à lui venait de changer dans l’optique de sa participation au cours d’instrument. Du coup, le mien aussi venait de changer. Puisqu’on se suivait toutes les journées.

Je l’accompagne donc pour la première. Une fois sur les lieux, on pouvait apercevoir une ribambelle d’enfant de notre âge venu aussi apprendre à jouer d’un instrument.

Ma réaction à cet instant fut immédiate « waouh tout ceux là ? On dirait ça doit être chic hein instrument là ». Néanmoins Ma position restait toujours raide. Raide comme la statue de marbre de FEU FELIX HOUPHOUET qui se trouve sur le site centre de l’INP-HB : « La musique ne m’intéresse pas ! » dis-je intérieurement.

A ce moment là, l’heure n’était plus à la rigolade. Les choses sérieuses devraient commencer. Les visages d’enfant qui des minutes plutôt paraissaient dégourdis, émerveillés et joviaux commencèrent à se fermer et laisser place a un aire plus sérieux.

Il s’agissait de ce pourquoi ils étaient présents : jouer d’un instrument.

Directement, on commença à demander à chacun quel instrument voulait-il jouer. Les réponses étaient loin d’être surprenantes : « batterie » « batterie » « batterie » « batterie » telles étaient les réponses d’amis farouchement déterminées à maitriser cet instrument.

D’un certain point de vu, ce choix était compréhensible. La batterie reste avant tout l’instrument qui représente le plus l’homme. Un instrument longtemps perçu comme rendant plus viril le player.

D’un ami à l’autre, les réponses diffuses fusent jusqu’à mon niveau. La stupeur s’empara de moi. Comment leur dire que ça ne m’intéressait ni de loin ni de près, avant que la question me soit posée ? Mais le temps qu’un stratagème concis et précis me vienne en tête, c’était trop tard. J’entendis une voix qui m’interrogeait : « oui, toi ! qu’elle instrument veux-tu jouer ? ». Cette question suffisait juste à provoquer chez moi, un réflexe digne d’un mathématicien de la trempe de Pythagore.

Des triangles, des carrés, des équations et même l’univers des nombres complexes ; tous y passaient ! Et ce, avec une vitesse comparable à celle de la lumière. Juste parce que je n’étais aucunement préparé à répondre à cette question. Néanmoins, dans ce four-tous de raisonnement l’un d’eux me recommandait vivement de choisir un instrument mais un instrument qui ne suscitait pas l’intérêt des amis. Implicitement la batterie venait d’être éliminée. Dieu seul sait combien j’avais de l’admiration pour les batteurs !

En pleine cogitation, une extériorisation de la résultante de mes calculs s’affichait. « Guitare » dit-je.

A cet instant, je pouvais faire un ouf de soulagement, je venais là de répondre à une question comparable un problème de mathématique digne du niveau TC.

Ce que j’oubliais, c’est qu’il existe des hors sujet dans les problèmes de mathématiques. Dans la majorité des cas, ces HS sont certainement dû à la méconnaissance de la fonction.

Dans le cas d’espèce, je n’avais aucune notion de l’instrument dont je venais de mentionner le nom.

BUTUS, comme il se nommait renchéri « mais quelle guitare ? Il en existe deux sortes ! la basse et la SOLO ».

En réalité je ne savais rien de tout cela, La différence qu’il existe entre bassiste et soliste. Je me mue alors dans un silence qui ne dit son nom. BUTUS, encore une fois me présenta les deux guitares. Une, visiblement plus grande et plus lourde qu’il qualifiait de basse et l’autre plus petite et plus légère qu’il appelait guitare solo. « Voici ! Que choisis-tu ?»

Visiblement, c’est la taille qui interpella ! (sourire). Le calcul fut plus simple cette fois ci .je décide de choisir la guitare la plus grosse qui était la BASSE.


VOICI, LA OU TOUT A COMMENCE ; LA OU J’AI CHOISI LA BASSE COMME INSTRUMENT.

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